mardi 28 avril 2015

Douleurs chroniques : l’apport de l’EFT pour les soulager en traitant l’aspect émotionnel


Selon une étude réalisée auprès de 48 000 personnes dans toute l’Europe (www.paineurope.com), près d’un adulte européen sur 5 souffre de douleur chronique.

En France, environ 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques et 2,6 millions de personnes souffrent de neuropathies. 

Selon cette enquête, les personnes souffrant de douleur se sentent isolées, désespérées et ont l'impression d'être un fardeau pour leur famille, leurs amis et leurs collègues.

Une personne sur cinq a perdu son emploi et la même proportion souffre de dépression à cause de la douleur.

Pour une personne sur six, la douleur est parfois si forte qu'elle veut simplement mourir.

D’autre part, la douleur empêche de bénéficier d’un bon sommeil réparateur et renforce la fatigue qui accompagne très souvent les douleurs chroniques. La personne se sent diminuée physiquement mais aussi intellectuellement car le manque de sommeil affecte la mémoire et la faculté de concentration.

La douleur chronique est encore très peu traitée en Europe.

  • Un tiers des patients souffrant de douleur chronique n'est actuellement pas traité du tout.
  • Un patient interrogé sur quatre a le sentiment que son médecin ne sait pas comment maîtriser efficacement sa douleur.
  • Plus de deux tiers des patients interrogés estiment que leur traitement ne leur permet pas de maîtriser la douleur tout au long de la journée.

La douleur chronique génère un état de stress permanent avec le cortège de réactions hormonales qui en résulte. 

Des recherches sur le rôle du cerveau dans la douleur ont été effectuées en observant  des IRMs montrant ce qui se passe dans le cerveau lorsque le patient éprouve une douleur physique. 
Nous savons que le cerveau envoie des signaux au corps qui ressent alors de la douleur. Or, on s’est aperçu que le cerveau pouvait également éliminer la douleur physique ressentie dans le corps.


Ces recherches ont montré que les émotions telles que la peur et l’anxiété peuvent augmenter la douleur. Des émotions négatives récurrentes peuvent également transformer une douleur ponctuelle en douleur chronique.

Une étude néerlandaise sur l’influence des émotions négatives sur la douleur conduites sur 121 femmes dont 59 avaient une fibromyalgie diagnostiquée (une maladie induisant des douleurs chroniques), les autres n’ayant pas de maladie. 

Par le biais d’un stimulus électrique la douleur a été induite dans des circonstances différentes : tout d’abord on a demandé à ces femmes de penser à un souvenir émotionnellement neutre, puis dans un 2ème temps de se remémorer un événement associé à de la tristesse  ou de la colère. Des niveaux de douleur plus élevés ont été ressentis par chacune de ces femmes lors qu’elles étaient en train de se souvenir d’événements désagréables.

De la même façon une étude faite auprès de 150 patients souffrant de douleurs chroniques a montré que les patients qui ont pu exprimer leurs émotions dans le cadre d’une thérapie appropriée ont vu leur douleur diminuer  ainsi que leur fatigue et leur incapacité fonctionnelle.

Il est donc clairement établi que nos émotions interagissent avec la douleur.


Dans certains cas, un évènement physique, comme porter une charge trop lourde ou se blesser est l’élément déclencheur de la douleur.  On éprouve alors une douleur immédiate ou très peu de temps après l'événement. Des réseaux neuronaux de notre cerveau commencent alors à se mettre en place afin de nous protéger de futures blessures semblables et nous mettent en état d’alerte élevée pour éviter de revivre cette douleur.


La capacité du cerveau à créer des circuits neuronaux est ce qu’on appelle la neuroplasticité.
Les changements neuroplastiques qui se produisent dans le cerveau immédiatement après une blessure varient considérablement en fonction des personnes et des évènements.

Votre état émotionnel au moment de l’accident, ou pendant les heures suivant la blessure est un facteur déterminant dans l’évolution de la douleur vers une douleur chronique, et si elle reste localisée ou se propage à d’autres endroits du corps.

 Ce long préambule m’a semblé utile pour permettre de comprendre comment l’EFT peut soulager les douleurs chroniques. Il ne s’agit pas d’un outil "magique" mais des études ont maintenant démontrées l’action calmante de l’EFT sur le système nerveux. Dans le cas de ces douleurs chroniques le système nerveux est en état de stress permanent et l’EFT en équilibrant les systèmes sympathique et parasympathique permet retrouver un état plus calme et paisible.

D’un point de vue plus énergétique, l’EFT qui consiste à stimuler des points correspondant aux points de surface des différents méridiens (ces canaux qui permettent à l’énergie de circuler dans notre corps) permet de rétablir la circulation de l’énergie. Or, il est un postulat en énergétique qui nous dit que toute douleur, physique ou émotionnelle, est le résultat d’un blocage énergétique. Au lieu de circuler librement et de passer d’un méridien à l’autre, l’énergie stagne, elle est comme « gelée » dans notre corps énergétique.

En se connectant au(x) souvenir(s) en lien avec la douleur, aux émotions, aux pensées, aux sensations dans le corps, et en ciblant, les uns après les autres, tous les aspects en lien avec cette douleur et ses origines,  tout en stimulant une série de points utilisés en Médecine Traditionnelle Chinoise on libère cette énergie bloquée, on déstresse l’organisme et ainsi on redonne au corps la possibilité de retrouver ses capacités d’auto-guérison. 

L’avantage de l’EFT c’est sa simplicité d’apprentissage, ce qui permet des « auto-traitements » en complément des séances avec un thérapeute bien formé à cette technique.

La douleur n’est pas une fatalité que l’on doit subir ! l'EFT est une des modalités qui vous permet de sortir de cette cage de souffrance.





samedi 25 avril 2015

Soulager l'insomnie grâce à un simple massage du pied


L'insomnie touche de façon ponctuelle ou régulière une grande partie de la population.

Dans cette vidéo Jean Pelissier nous enseigne un massage permettant de rééquilibrer, selon les principes de la Médecine Traditionnelle Chinoise, la circulation énergétique des méridiens pour favoriser un bon sommeil.

Selon la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) il y a 3 causes principales à l'insomnie.
  1. Faiblesse de l'énergie du Yin des Reins qui donne des difficultés d'endormissement et peut être accompagnée d'impatience dans les jambes. Ce type d'insomnie est fréquent en été où l'organisme, et le Rein en particulier, doit s'adapter à la chaleur ambiante. 
  2. Déséquilibre du Foyer Moyen (méridien du Triple Réchauffeur) qui gère la digestion. Ce type d'insomnie est donc lié à nourriture, lorsqu'on mange trop et des plats trop lourds ce qui provoque des stagnations au niveau de l'estomac. D'où l'importance de manger léger le soir et le plus tôt possible (3 heures avant de se coucher) pour permettre à la digestion de se faire avant d'aller dormir.
  3. Déséquilibre au niveau de l'énergie du méridien du Foie qui  provoque un réveil autour de 3 heures du matin (l'activité maximale du méridien du Foie est entre 1H00 et 3h00 du matin) avec des difficultés à se rendormir. Ce déséquilibre survient souvent lorsqu'il y a suractivité durant la journée, excès de stress et/ou colère non exprimée.


Mais tous les différents types d'insomnie sont liée à l'énergie du méridien du Coeur qui gère nos émotions.

Dans cette video très intéressante Jean Pelissier nous explique tout cela et nous montre comment masser nos pieds sur le trajet du méridien Rein avec le tranchant de notre main pour rééquilibrer l'ensemble de ces méridiens.

https://www.youtube.com/watch?v=NSlSBza87p8

Je vous souhaite une douce nuit!


mardi 21 avril 2015

Etes-vous hypersensible ?


 La psychologue américaine Elaine N. Aron est la première à avoir étudier en profondeur l’hyper-sensibilité au début des années 90.

Quelques caractéristiques de la personne hypersensible:
  • Est facilement submergée par des stimulations sensorielles fortes telles que des lumières vives, les odeurs fortes, les tissus qui grattent, le bruit des sirènes, des klaxons.
  • Est déstabilisée lorsque qu’elle a beaucoup à faire dans un court laps de temps.
  • Fait en sorte d’éviter les films violents et les émissions de télévision qui heurtent sa sensibilité ou ses valeurs.
  • Durant les périodes chargées, ressent le besoin de se retirer dans un lieu au calme, à l’abri de toute sollicitation extérieure.
  •  Il est prioritaire pour elle d’éviter le plus possible les situations bouleversantes ou particulièrement stressantes.
  • Est particulièrement sensible aux parfums doux et délicats, aux goûts subtils, aux sons harmonieux, à la beauté des œuvres d'art, de la nature.
  •  A une vie intérieure riche et complexe.
  • Enfant, ses parents ou ses enseignants la décrivent comme sensible ou timide
  • Souvent la personne hyper-sensible se sent différente des autres, voire anormale, ce qui rajoute à sa souffrance. Cela s’explique par le fait que les hypersensibles sont une minorité : le Dr Elaine Aron estime qu’entre 15 à 20% de la population font partie de cette catégorie, et que ces personnes sont souvent incomprises par la majorité de ceux qui les entourent.
  • L’hypersensibilité est innée. Les biologistes ont trouvé dans plus de 100 espèces (et probablement il y a beaucoup plus) parmi les oiseaux, les poissons, les chiens, les chats, les chevaux et les primates. Ce trait reflète un certain type de stratégie de survie qui consiste à être attentif avant d'agir. 
  • Les cerveaux des personnes très sensibles fonctionnent un peu différemment des d'autres. 
  •  L’hypersensible est plus conscient que les autres des informations subtiles du monde qui l’entoure. Son cerveau traite plus d'information et plus en profondeur.  Ainsi cette personne remarquera plus de choses que la plupart des gens.
  • Il sera plus facilement submergé. C’est une conséquence de cette abondance d’informations traitées par le cerveau. Son système nerveux est très sollicité et cela peut entrainer une surexcitation quand les choses sont trop intenses, complexes, chaotiques sur une longue période. Ainsi tout changement est également plus difficile à vivre pour un hypersensible. Un déménagement sera source d’angoisse. Les disputes le paralysent. Les difficultés de l’existence les touchent en plein cœur. Ils souffrent plus intensément que les autres face à une rupture, une séparation, s’ils doivent changer de vie.
  • Ce profil psychologique n’est pas une nouvelle découverte, mais il a été mal compris. Parce que les hypersensibles préfèrent observer avant d’agir, de se lancer dans de nouvelles situations, ils sont souvent appelés «timides." Mais la timidité n’est pas innée, elle est apprise. 
  •  La sensibilité est évaluée différemment selon les cultures. Dans les cultures où la sensibilité n’est pas valorisée, les hypersensibles ont tendance à avoir une faible estime de soi. Ils ont trop souvent entendu dire : « tu es trop sensible, trop timide etc) par leur proches et se sentent anormaux.

16 points caractéristiques du profil hypersensible:
  1. Ils sont très intuitifs et vont au fond des choses pour tenter de les comprendre.
  2. Ils sont plus touchés par ce qui les entourent. Ils ont plus d’empathie.
  3. On leur dit souvent de ne pas être si sensibles et/ou si susceptibles. 
  4.  Ils préfèrent les sports individuels aux sports d’équipe où chacun est observé. Par contre, Ted Zeff, auteur de « The Hypersensible’s Survival Guide » a observé que ceux qui avaient grandi dans un environnement sécurisant avaient plus de facilités à pratiquer une activité collective.
  5. Ils mettent plus de temps à prendre une décision. Ils perçoivent mieux les nuances et les détails, ce qui complique la prise de décision.
  6. Ils sont plus contrariés s’ils ont fait le « mauvais » choix.
  7.   Ils ont le sens du détail. 
  8. Ils ne sont pas tous introvertis. Selon Elaine Aron,  30% des hypersensibles sont extravertis, bien que ce profil est souvent mal étiqueté comme étant signe d'introversion. Elle a constaté que ces hypersensibles extravertis avaient grandi dans une communauté très soudée, ce qui les avait amenés à être en contact avec un grand nombre de gens.
  9.   Ils travaillent bien en équipe. Ils vont au fond des choses mais sont en général plus fait pour des postes où ils n’ont pas à trancher et prendre des décisions rapides.
  10. Ils sont souvent plus anxieux ou dépressifs s’ils ont vécu des choses difficiles. "Si vous avez eu une vie assez dure, surtout quand vous étiez petit, et que vous ne vous sentez pas à l’aise avec les gens, ni en sécurité chez vous ou à l’école, votre système nerveux est en position ‘inquiet’", indique Elaine N. Aron. Pourtant, tous les hypersensibles ne sont pas forcément angoissés. Avoir des gens sur lesquels on peut compter aide à prévenir ce genre de problèmes. Les parents de personnes hypersensibles doivent notamment comprendre "qu’il faut juste savoir prendre leurs enfants comme ils sont, sans les surprotéger ni les abandonner à eux-mêmes. Trouver le bon équilibre quand ils sont petits leur donnera confiance en eux et leur permettra de s’épanouir", ajoute-t-elle.
  11.  Les bruits agaçants les stressent généralement beaucoup plus puisqu’ils ont une hypersensibilité sensorielle : tous leur sens captent plus que la norme.
  12.  Ils ont horreur de la violence au cinéma.
  13.  Ils pleurent plus fréquemment. Il est important que leur proche leur fasse savoir qu’il n’y a pas de honte à pleurer. 
  14. Ils sont plus attentionnés que la moyenne.
  15. Ils sont plus sensibles aux critiques.
  16. Oui aux bureaux fermés, non aux open-spaces. Les hypersensibles préfèrent généralement travailler au calme. Ted Zeff indique que beaucoup choisissent de travailler de chez eux ou de créer leur entreprise afin de mieux contrôler les aléas de leur environnement professionnel. À l’inverse, ceux qui n’ont pas la possibilité de s’organiser comme ils le souhaitent optent souvent pour des bureaux fermés, où ils ont plus d’intimité et souffrent moins du bruit ambiant que dans un open space.
Test : Etes- vous hypersensible ?