samedi 18 novembre 2017

6 bonnes habitudes à mettre en place pour chasser l'anxiété




La consommation des psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères) dans le monde est alarmante.


Les troubles de l’anxiété sont de plus en plus fréquents et cela dés un très jeune âge. Ses manifestations sont multiples et invalidantes : crise de panique, phobies, mauvais sommeil, sautes d’humeur, agressivité, nervosité, angoisse, états dépressifs etc…


Ces états ne sont pas à prendre à la légère et il est conseillé de se faire aider auprès d’un professionnel compétent.


Par contre, il est utile, en parallèle, de prendre conscience des habitudes qui contribuent à renforcer ces états anxieux.


Certes il n’est pas facile de changer mais la prise de conscience est le premier pas. Puis, petit à petit,  initiez des modifications (même légères) pour vous libérez de ces habitudes néfastes. Faites le en douceur mais de façon régulière et les bienfaits ressentis vous inciteront à continuer sur la bonne voie.




1. Diminuer votre consommation de caféine

Peut-être que votre tasse de café pour démarrer la journée n’est pas négociable mais limitez vous à une tasse ou 2 tasses par jour et le reste de la journée évitez également les Coca Cola et autres boissons contenant de la caféine.

Sauf problématique particulière une petite quantité de caféine est acceptable mais dès que la dose augmente cela affecte la quantité et la qualité du sommeil et accroît la nervosité et l’anxiété.

Voici quelques alternatives au café pendant la journée.

  • Jus de pamplemousse frais pour démarrer la journée
  • Le café d’épeautre
  • Les thés sans caféine comme le thé rouge, les thés aux épices (gingembre, cannelle etc), les thés aux fruits rouges
  • La chicorée
  • Les tisanes énergisantes (par exemple faire infuser 10 min. dans 300 ml d’eau 1cc de thym, 1 cc de fleurs de sureau, 1 cc de sauge et 1cc de tilleul)
  • Le chocolat (cacao en poudre) au lait d’amande
  • Le smoothie de carotte à l’orange
  • L’eau chaude citronnée




2.  Limitez le temps passé devant des écrans

Entre les ordinateurs, les tablettes, les téléphones androïdes, la télévision nous passons un temps considérable devant des écrans.

Outre les émissions d’ondes électromagnétiques que nous absorbons à notre insu qui constituent une agression perpétuelle pour notre corps, la lumière bleue émise par ces appareils a une incidence sur notre sommeil et notre système nerveux.

Parmi les nombreux effets néfastes recensés dans des études on trouve les troubles de l’attention, des risques pour la santé des yeux et des os (liés à la sédentarité), des problèmes de sommeil, d’anxiété et de dépression.

L’effet sur le sommeil s’explique par la lumière bleue émise par ces appareils qui désynchronise notre horloge interne en inhibant la production naturelle de mélatonine (l’hormone qui favorise l’endormissement).

Les jeux vidéos augmentent le taux de cortisol (l’hormone du stress) et donc accroissent les risques de troubles liés à l’anxiété. Mais cette réponse de stress peut subvenir également lorsqu’on répond à des mails ou texto en fonction de l’impact émotionnel qui y est rattaché.





3.  Prenez conscience de votre façon de penser


Avez-vous tendance à tirer des conclusions, interpréter ce que l’on vous dit ou ce qui se passe autour de vous ?

Pensez-vous en terme de bien et de mal?

C’est humain  mais également source de stress dans la mesure où on s’emprisonne dans des schémas de pensées répétitifs qui deviennent vites envahissants.


Si vos pensées sont très fréquemment sources de tristesse, de colère, de peurs, de désespoir… c’est le signe qu’il est temps d’ouvrir votre champ de penser à de nouvelles options.


J’aime beaucoup la sagesse des 5 accords toltèques et je vous invite à les introduire dans votre vie.

  • Que votre parole soit impeccable. Soyez authentique et sincère dans votre communication et évitez la médisance et les commérages.

  • Ne réagissez à rien de façon personnelle. Ce que les autres disent et font reflètent leur réalité et ne change en rien qui vous êtes.

  • Ne faites aucune supposition. N’imaginez pas que l’autre doit vous comprendre et accéder à vos désirs sans que vous les exprimiez clairement. Il n’est pas dans votre tête. De même ne brodez pas sur ce qui vous est dit. Vérifiez, clarifiez et vous éviterez bien des malentendus.

  • Faîtes toujours de votre mieux et évitez de vous jugez et d’avoir des regrets.

  • Soyez sceptique, mais apprenez à écouter. Remettez régulièrement en questions vos pensées, vos croyances et de même ne prenez pas pour argent comptant ce que vous entendez. Est-ce vraiment la vérité ? Ecoutez l’intention qui sous-tend les mots et comprenez le véritable message.

La méditation et la relaxation sont aussi des moyens très efficaces pour calmer l’excitation mentale génératrice d’anxiété.



4.  Bougez




Pour un grand nombre de personnes, le rythme de notre vie moderne, notamment dans les villes est propice à la sédentarité. Nous sortons de la voiture, du bus ou du métro pour allez nous installer sur notre chaise au bureau, à l’école, au collège etc..  puis le soir les soirées télé sur le divan sont bien tentantes !


Or, notre corps est fait pour bouger et pour passer du temps dehors : une vie sédentaire a une incidence sur l’anxiété.


Trouvez une activité physique qui vous plaise : la marche, la natation, le yoga, la danse etc… et pratiquez la de façon régulière.


Il ne s’agit pas de vous imposer un rythme de sportif de haut niveau. En fait, rien que 30 à 40 minutes de marche quotidienne stimulera la production d’endorphines et de sérotonine et vous aidera à vous sentir en meilleure forme et plus détendu au quotidien.


L’Ayurveda, la médecine traditionnelle de l’Inde préconise une petite marche après chaque repas.


Notre corps est une pharmacie très sophistiquée capable de nous fournir tous les composants nécessaires à notre équilibre physique, mental et émotionnel mais il est nécessaire de lui en donner les moyens.





5. Prenez des moments pour vous


Notre corps et notre esprit ont besoin d’un équilibre entre activité et repos, entre tension et détente.


Avant l’invention de l’électricité les humains suivaient plus le rythme du jour et de la nuit : la tombée du jour marquant un ralentissement de l’activité. Loin de moi de regretter cette fabuleuse invention mais le fait est que l’évolution de notre biologie est plus lente que les progrès de la science.


Nous avons besoin d’activités qui nous apaisent, nous réjouissent et qui régulent notre système nerveux.


Voici quelques exemples :

  • Se promener dans la nature
  • Se laisser le temps de la rêverie
  • Méditer ou faire des exercices de relaxation
  • Ecrire dans son journal
  • Ecouter de la musique
  • Regarder la flamme d’une bougie
  • Respirez profondément et calmement
  • Pratiquez régulièrement un hobby

En introduisant quelques modifications dans votre quotidien, à votre rythme, un pas à la fois, vous vous donnez les moyens d’améliorer votre état physique, émotionnel et mental. Petit à petit, l’anxiété, les humeurs dépressives, la nervosité seront de moins en moins présentes dans votre vie.



6. Pensez aux remèdes naturels pour vous aider

Assurez vous d'avoir un apport suffisant en magnésium et vitamines B (notamment la vitamine B12) 

Pensez aux plantes comme:

- l'aubépine
- la camomille
- la valériane
- l'escholtzia
- la rhodiola
- le houblon

Ceci est loin d'être une liste exhaustive: la nature rengorge de bienfaits, ne vous en privez pas. 


Lorsque l'anxiété vous gâche la vie, ne la laissez pas faire. Avant d'avoir recours à des anxiolitiques (qui peuvent être une béquille nécessaire ponctuellement dans certains cas), essayez d'apporter les changements nécessaires dans votre hygiène de vie, incluant votre façon de penser.


Si votre anxiété est chronique et qu'elle a commencé dès l'enfance il est préférable de vous faire accompagner par un thérapeute compétant pour en trouver les causes et transformer les vécus traumatisants en ressources porteuses. Cela vous permettra de retrouver votre paix intérieure et votre confiance dans la vie (et en vous)!


Prenez soin de vous, vous le méritez bien !

dimanche 12 novembre 2017

Que faire quand la douleur vous cloue sur place?



Cet article ne faisait pas partie de ma « liste » des sujets à aborder ce mois ci et, contrairement à mon habitude, il est beaucoup plus personnel.


Cependant, la vie m’ayant présenté une expérience et donc une leçon de vie il m’a semblé utile de la partager avec vous.


Le 1er novembre, une crise aigüe de colique néphrétique (passage d’un calcul rénal) m’a réveillé dans les premières heures.


J’avais déjà connu dans ma vie des épisodes de douleurs intenses mais celle-ci m’a vraiment poussée dans mes limites d’endurance.


Après un passage aux urgences et en clinique, munie d’une prescription d’antidouleur et d’anti-inflammatoire je rentre chez moi, bien décidée à reprendre ma vie habituelle le plus rapidement possible.


La vie en a décidé autrement, l’antalgique et l’anti-inflammatoire prescrits me causant des nausées et malaises vagaux à répétition il m’a fallu utiliser d’autres moyens de gérer la douleur et de comprendre ce qui était en jeu dans expérience.



Qu’est-ce que j’ai appris de tout cela ?


1. L’importance de ne pas faire passer les besoins des autres avant les siens

C’est quelque chose que j'avais conscientiser depuis pas mal d'année mais des circonstances familiales m’ont fait retomber dans mon ancien schéma de « Sauveuse », voulant tout faire pour que les autres soient heureux, en sécurité, en bonne santé etc…, en mettant de côté les signes d’épuisement qui se faisaient sentir. I

l m'a fallu en sentir l'importance au delà du mental mais bien dans mes tripes!


Ce schéma est très fréquent chez les femmes, notamment lorsqu’elles sont mères.


Cela me fait penser aux consignes de sécurité présentées par le personnel de bord à chaque vol : le rappel qu’en cas de nécessité d’utilisation du masque à oxygène, l’adulte doit d’abord placer le sien avec de s’occuper de celui de son enfant.


On ne peut prendre soin des autres que lorsqu’on s’est tout d’abord occupé de soi.


Le juste équilibre entre prendre soin de soi et prendre soin des autres est un art parfois difficile à maîtriser.


Il m’a fallu accepter qu’en l’état actuel je ne pouvais pas répondre aux besoins des autres et donc qu’il était temps de déléguer.





2. Gérer la douleur dans une position d’acceptation

Le premier réflexe lorsqu’on a mal c’est de la combattre, de la détruire, de tout faire pour qu’elle disparaisse. C’est tout à fait naturel et lorsqu’elle dépasse le stade du supportable cela me paraît indispensable.


Dans la phase aiguë j’étais vraiment reconnaissante d’être sous perfusion de morphine pour ne plus la sentir.


Puis quand elle a repris et que je ne pouvais plus compter sur les antalgiques et anti-inflammatoire il m’a fallu gérer autrement.


Je me suis rendue compte que plus je voulais combattre la douleur plus elle devenait invalidante.


Alors j’ai décidé de l’accepter, de l’accueillir et de me mettre dans une position de comprendre ce qui était en jeu.


La douleur est le moyen qu’a notre corps de nous faire savoir qu’il y a un déséquilibre, que quelque chose ne va pas. C’est la sonnette d’alarme.


Au niveau émotionnel elle nous fait sentir impuissant, on se retrouve en état de victime, complètement sous son emprise.


Pour sortir de cet état et pour soulager la douleur tout en soignant les causes physiques de celle-ci (dans mon cas un calcul) j’ai utilisé des produits naturels comme les huiles essentielles et la phytothérapie ainsi que l’homéopathie pour aider à dissoudre le calcul et calmer les spasmes douloureux.


C’était important pour moi d’être dans cette dynamique mais c’est à chacun en fonction de ses convictions de choisir la façon de se sentir actif dans le processus de guérison.





3. Gérer la partie émotionnelle


Comme mentionné ci-dessus la douleur nous met dans un état émotionnel difficile qui lui même crée des tensions supplémentaires et donc augmente le ressenti de la douleur.


Mise à part ce sentiment d’impuissance, il y avait une sorte de panique à l’idée que la douleur pourrait revenir aussi forte que durant la crise de colique néphrétique, toutes sortes de peur et également de la colère contre moi même en premier lieu.


Les nuits étant les périodes les plus douloureuses. J'en passais une partie à marcher de long en large dans ma chambre en faisant de l’EFT sur toutes ces émotions en lien avec la douleur (si vous ne connaissez pas l’EFT vous trouverez quelques articles à ce sujet sur ce blog et quelques vidéos sur ma chaîne You Tube).


Même s'il restait encore un peu de douleur, elle devenait neutre et gérable et je pouvais retourner au lit.





4. Prendre conscience des déclencheurs

Je ne crois pas au hasard et mon point de vue est que les évènements de la vie nous arrivent pour une bonne raison et peuvent être des moyens d’évoluer par des prises de conscience de changement à faire.


J’ai trouvé très utile de me repencher sur toute la période qui avait précédé la crise de colique néphrétique. Il y avait des signes avant-coureurs qui me disait qu’il y avait des déséquilibres dans ma vie : mauvais sommeil, douleurs dans le dos, grosse fatigue.


Au niveau émotionnel, les difficultés et souffrances rencontrées par des personnes chères à mon cœur me touchaient énormément, me mettant dans  un état d’inquiétude et de stress important. Il y avait aussi de vieilles colères bien enfouies qui étaient réactivées.


Je me suis rendue compte que dans mes relations l’équilibre entre le donner et le recevoir n’était pas optimal.


C’est très difficile pour moi de demander : j’ai une peur de déranger qui remonte à très loin.


Cette situation m’a poussé à demander de l’aide, à déléguer ce que je ne pouvais pas faire et j’ai pu remarqué que les personnes que j’ai sollicitées ont répondu présents et étaient heureuses de m’apporter leur aide.


J'en éprouve une immense gratitude et cela m'a ouvert les yeux sur la valeur de permettre aux autres de donner. 



Je partage avec vous cet épisode de ma vie et me dévoile comme je ne l’ai jamais fait sur ce blog parce que je crois profondément que nous sommes tous reliés et ce que l’enseignement de cette expérience n’est pas seulement valable pour moi mais pour nous tous.


Comme toujours, je vous incite à partager vos propres expériences, vos prises de conscience dans des situations de crise ou vos réflexions. Cet espace est le vôtre !

mardi 7 novembre 2017

Une bouffée d’air frais grâce aux huiles essentielles



Passez-vous beaucoup de temps entre 4 murs, chez vous et au bureau ?

Vous sentez-vous en manque de nature ?


Lorsqu’on est fatigué, qu’on a envie de ne rien faire, une promenade dans la nature est une grande aide. On retrouve alors notre énergie et plus de clarté d’esprit.


Nous pouvons alors nous ouvrir de nouveau à la beauté du monde et nous réaligner avec la vérité de qui nous sommes. Bref, on se sent bien !


Les japonais utilisent la jolie expression de « baignade dans la forêt » pour décrire les bienfaits d’une promenade au milieu des arbres d’une forêt.




L'huile essentielle de sapin de Sibérie nous offre ce «bain de forêt»!


Je partage avec vous une recette de parfum « Esprit de la Forêt » élaborée par Andrea Butje, une aromathérapeute américaine, à base d’huiles essentielles de sapin de sibérie, de vétiver et de Yuzu.


Recette Parfum "Esprit de la Forêt"

Il vous faudra un flacon roll-on en verre teinté de 10 ml dans lequel vous verserez :

• 10 ml d’huile végétale de jojoba (Simmondsia chinensis)
• 4 gouttes de sapin de Sibérie (Abies sibirica)
• 2 gouttes de Yuzu (Citrus junos)
• 1 goutte de vétiver (Vetiveria zizanoides)


Il suffit d’ajouter les gouttes d'huiles essentielles à l’huile de jojoba, de placer la boule roulante sur le flacon et de bien mélanger.


Vous pourrez ensuite roulez la boule sur vos poignets, votre cou et partout où vous le souhaitez.


Ce mélange a un arôme boisé, forestier, avec un soupçon d'agrumes et une note profonde et terreuse apportée par le Vétiver. Si vous avez la nostalgie des promenades en forêt il vous comblera.