vendredi 28 novembre 2014

Les bienfaits du bâillement



Qui n’a pas entendu durant son enfance: « Mets ta main devant ta bouche quand tu bailles ». Selon les règles de la bienséance il est considéré comme mal élevé de bâiller en public. Si bâillement il y a, il se doit d’être discret et étouffé, la main devant la bouche et est souvent accompagné d’un air embarrassé. Et pourtant les vertus du bâillement sont avérées…


Bâiller est un réflexe naturel essentiel. Chaque jour, cela vous arrive en moyenne une dizaine de fois, avec une fréquence plus élevée au réveil et le soir au coucher. Même les fœtus bâillent dans le ventre de leur mère ! Après avoir observé des fœtus dans l'utérus de leur mère, des chercheurs américains ont découvert que ceux-ci bâillaient régulièrement, jusqu'à deux fois par heure, au 4e mois de grossesse. Ceci aiderait leur cerveau à se développer selon les scientifiques.

Pendant le sommeil, nous subissons une baisse d’activité des muscles des voies aériennes. En se réveillant, les bâillements et les étirements ont pour effet d’ouvrir les voies aériennes (augmentation de l’ouverture du pharynx) et de « remettre en route » les muscles associés à la respiration. Ils permettent une inspiration profonde qui induit une meilleure oxygénation du sang et des poumons.

Bâiller est aussi l’occasion de libérer de l’énergie. Selon la médecine chinoise, le bâillement a pour effet de libérer l’énergie vitale, souvent bloquée par le stress au niveau du foie. Lorsque cette énergie circule de nouveau, elle stimule le foie, les reins, les poumons, et donc les fonctions digestives et respiratoires. 


Le bâillement mobilise toute la cage thoracique, entrainant ainsi un important appel d’air qui permet d’oxygéner les alvéoles pulmonaires et de contracter les muscles intercostaux, abdominaux et diaphragmatiques.

Il améliore également le transit intestinal. En effet il agit comme une sorte de gymnastique interne et provoque un massage de viscères par l’intermédiaire du diaphragme.

Le bâillement indique un passage progressif d’un état à un autre. Il se manifeste quand notre corps lâche les tensions et passe dans un état de détente. Il indique également une  de baisse de vigilance, un état de fatigue. Il est le signe que notre corps « glisse » progressivement vers le sommeil, une baisse de concentration. Le cerveau capte alors ces modifications physiques. La baisse du tonus non désirée entraîne alors automatiquement le réflexe du bâillement qui, malgré les apparences nous permet d’accroître notre vigilance. Il s’agit en quelque sorte d’un mécanisme de protection contre le sommeil. Il n’est pas rare qu’après une bonne séance prolongée de bâillements on se retrouve avec les idées plus claires et plus à même de se concentrer.  En effet, il permet de relancer la circulation du liquide céphalo-rachidien, réactivant aussi bien les échanges inter crâniens que le système nerveux. 


En général, le bâillement exprime un besoin de notre organisme : besoin de sommeil, de détente ou de se nourrir. C’est notre organisme qui nous fait passer un message. Fiez-vous à lui. Lorsque vous conduisez il vous indique le moment où baisse votre vigilance et s’accroît le danger. Il est temps de passer le volant ou de vous arrêter pour faire une sieste.


Bon bâillement!


dimanche 23 novembre 2014

Cours de gymnastique posturale à Paris

J’ai conçu ce blog pour partager et échanger sur différentes thérapies et approches soit parce que je les propose en tant que thérapeute soit parce que j’en ai bénéficié.

Aujourd’hui j’aimerais vous parler des cours de gymnastique posturale donnés par Catherine Maupas à Paris.

J’ai rencontré Catherine Maupas en 2008. A l’époque j’étais quasiment paralysée des deux bras avec des douleurs intenses dans tous le corps. Je vivais mon corps comme une prison de souffrance et de limitations. J’ai trouvé auprès d’elle une écoute et une approche respectueuse alliées à de grandes qualités professionnelles qui m’ont mise en confiance et petit à petit j’ai commencé à retrouver plus de mobilité, à me réapproprier mon corps.

Catherine Maupas est masseur kinésithérapeute depuis 1981, formée aux chaines musculaire et articulaires GDS. Sa pratique professionnelle s’appuie sur la recherche de l’intégration sensorielle, motrice et relationnelle propre au  nouveau-né, sur la connaissance des schèmes moteurs de développement jusqu’à la marche et sur leurs effets chez l’adulte.

Elle a élaboré une approche spécifique de la rééducation posturale chez l’adulte et l’enfant et c’est dans cette optique qu’elle propose ses cours de gymnastique. 


Je lui laisse la parole pour vous en parler :

« Ici chacun construit son mouvement, sa posture, avec sa signature singulière, dans une attention centrée sur la spécificité de ses propres organisations corporelles et dans la reconnaissance de ses limites, de ses aisances, de ses retenues, de ses prises de risque, en toute créativité.

Par un travail d’apprivoisement progressif du geste : d’assouplissement du jeu articulaire, d’harmonisation tonique des chaînes musculaires, d'écoute sensorielle, chacun:
• se libère de ses tensions ;
• organise une posture équilibrée et une gestuelle fluide ;
• développe une conscience du mouvement, qui favorise la relation à l’espace et l’attention à son environnement ;
• prend de nouveaux repères corporels ajustés avant d’aborder toute nouvelle expression physique ou sportive.

Une gymnastique accessible à tous, adaptée à chacun.

Le mouvement est construit afin de coordonner le système neurologique entre action et sensation, au service d’un équilibre autour de l’axe corporel. Les 3 plans de l’espace sont explorés, comme autant d’ouverture aux possibles du mouvement.

La coordination sensorielle et motrice accorde le geste sans prendre en force, dans le respect du jeu ostéo articulaire. Elle permet à chacun de monter en puissance et en précision dans l’action en favorisant la fluidité.

Là vous organisez un travail musculaire autour de l’équilibre des muscles antagonistes et le corps apprend à naturellement revenir à son axe, comme un yo-yo, sans « taper » sur le jeu articulaire.

L’attention qui accompagne le mouvement se complexifie au fil des cours, chacun apprivoise sa sensation et murit une pensée au corps qui favorise la relaxation et l'action centrée.

La mise en puissance progressive du système locomoteur et de la musculature ne peut s'exercer qu'à la suite d'un travail de placement ostéo articulaire bien intégré.

Le cours sur les bases est une approche douce et précise du mouvement permettant l'éveil du sens kinesthésique, essentiel au placement des appuis.
Chaque cours de la gymnastique posturale dynamique explore la diversité des jeux corporels, et la construction de l'axe du corps.

Chaque cours peut être intégré à chaque trimestre, la progression de chacun est très individuelle, n'hésitez pas à m'interroger sur le cours qui vous conviendra le mieux. »

Les cours ont lieu au :
49 rue de la Victoire
75009 Paris
Tel : 01.42.80.37.67
e-mail :

Vous trouverez tous les renseignements pratiques sur son site.







mardi 11 novembre 2014

Les problèmes de thyroïde


Ayant des problèmes de thyroïde comme beaucoup de femmes de ma connaissance j’ai été très intéressée par cet article de Bertrand Bimont publié sur son blog Tendance-santé.overglog.com.

De nos jours, les problèmes de thyroïde touchent 5% des femmes de plus de 40 ans et 18% quand elles approchent la soixantaine. Malgré une recrudescence due au nuage de Tchernobyl, ces pathologies ont toujours existé puisque la plus vieille médecine du monde originaire de Chine apportait déjà des solutions.

Un peu plus d'informations sur la thyroïde

La thyroïde, située à la base du cou, est la plus volumineuse des glandes endocrines. Elle sécrète des hormones, notamment la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine) qui agissent aussi bien sur la gestion de l’énergie dans le corps que sur la régulation de la température et du rythme cardiaque ou les fonctions cérébrales. En cas de suractivité de la glande, on parlera d’hyperthyroïdie et à l’inverse, en cas de ralentissement, d’hypothyroïdie.

Cette production d’hormones thyroïdiennes est stimulée par une autre hormone, la thyréostimuline (TSH), sécrétée par l’hypophyse. On détecte d’ailleurs les problèmes de thyroïde en mesurant le taux de TSH dans le sang. Même au tout début d’un dérèglement thyroïdien, le taux de TSH est souvent anormal. S’il est trop élevé, c’est une hypothyroïdie car l’hypophyse réagit au manque d’hormones en secrétant davantage de TSH pour tenter de stimuler la thyroïde. Et, à l’inverse, un taux de TSH bas annonce une hyperthyroïdie. Ces dérèglements peuvent être dus à une malformation fœtale, une carence en iode, certains médicaments ou traitements (chirurgie, radiothérapie …), aux grossesses successives, à la ménopause ou encore à un choc émotionnel … Dans tous les cas, en médecine traditionnelle chinoise (MTC), les problèmes de thyroïde sont associés à un dysfonctionnement du rein.

La thyroïde et le rein

Il existe douze organes-entrailles en médecine traditionnelle chinoise qui interagissent les uns avec les autres. Chacun d’eux correspond à une fonction physique mais également émotionnelle. La thyroïde est toujours liée au rein car c’est l’organe-entraille qui la « gouverne ». Le rein est le moteur de tous les mouvements du corps, il régule sa température et maintient l’énergie vitale. Il régit les fonctions émotionnelles de la peur, l’angoisse, les phobies et la mémoire. Un vide de yin du rein est associé à l’hyperthyroïdie (insomnie, crainte de la chaleur, transpiration nocturne, perte de poids, soif permanente, irritabilité) et un vide du yang du rein à l’hypothyroïdie (apathie, hypersomnie, frilosité, transpiration spontanée, prise de poids, rétention d’eau).

Les autres organes

Trois autres organes sont impliqués :
  • Le foie, pour sa fonction émotionnelle liée à la colère, l’irritabilité et le stress.
  • La rate, pour sa gestion des « chairs », c’est à dire tout ce qui, dans le corps, structure et lie les différents éléments (organes, os…) entre eux et la digestion.
  • Le Poumon, pour son rôle de gardien de la peau et du système immunitaire.
Ces organes agissent en binôme, entraînant certains symptômes associés aux problèmes de thyroïdes :
  • La liaison rein/rate : elle aura une incidence sur le métabolisme et la digestion. Le dysfonctionnement du rein provoque dans certains cas celui de la rate. Elle sera alors responsable de la mauvaise digestion, du manque d’appétit, d’une sensation de corps lourd et de la variation de poids (prise de poids en cas d’hypothyroïdie et perte pour l’hyperthyroïdie).
  • La liaison rein/poumon : toujours dû au rein, le dysfonctionnement du poumon sera notamment à l’origine des problèmes de transpiration associés aux pathologies thyroïdiennes en raison d’une ouverture trop importante des pores. Il sera d’ailleurs responsables de tous les écoulements excessifs des liquides organiques vers l’extérieur (urine, selles, flux nasal …), aggravant ainsi la perte de Qi et favorisant l’agitation mentale, les palpitations, la baisse des facultés intellectuelles et l’état d’introversion.
  • La liaison foie/rate : lors d’un choc émotionnel, le Qi du foie peut se bloquer, on dit alors que le fils foie se rebelle contre sa mère rate. Son énergie se met à circuler à contre-courant. La rate étant entravée dans sa fonction, elle fabrique des glaires qui, par l’énergie contraire du foie, vont remonter et former dans la gorge un goitre ou des nodules.
Le chemin de la guérison

Des taux anormaux de TSH, T3 ou T4, signes d’une dysfonction thyroïdienne, sont en médecine traditionnelle chinoise les révélateurs d’un blocage énergétique déjà installé depuis longtemps. Le but de la pharmacopée chinoise est de créer, grâce à des remèdes à base de plantes, un environnement favorable pour que la thyroïde fonctionne à nouveau normalement en traitant la partie psycho-émotionnelle et en fortifiant le terrain.

Le facteur psycho-émotionnel
Les troubles de la thyroïde sont souvent provoqués par un choc émotionnel qui peut bloquer l’énergie du foie, organe qui gère la colère, l’irritabilité, le stress et le deuil non fait. Dans le cas d’une hypothyroïdie au stade précoce, on peut observer une augmentation de la TSH sans que le niveau de T3 ou T4 ne varie. Ceci prouve que le dérèglement thyroïdien est bien d’origine hypophysaire, la stimulation excessive de l’hypophyse étant en fait le résultat d’un blocage du Qi du foie. Or le traumatisme aura d’autant plus d’impact chez un sujet ayant un terrain faible, c'est-à-dire un vide de rein important. Qu’il soit yin ou yang, ce vide offrira un milieu propice au développement des affections de la thyroïde dues aux troubles psycho-émotionnels. Un sujet ayant un vide de yin du rein ira plutôt vers une hyperthyroïdie, alors qu’un vide du yang du rein entraînera plutôt une hypothyroïdie.

Les blocages énergétiques

L’énergie vitale, appelée Qi, se déplace dans le corps en empruntant des canaux, les méridiens. Le Qi se divise en deux types d’énergie, le yin et le yang, qui s’opposent dans leur principe et se complètent dans leurs manifestations. Si l’énergie yang exprime ce qui est actif, rapide, masculin, sec, dur, l’énergie yin représente ce qui est passif, lent, matériel, mou, humide. Le yin est la matière et le yang ce qui l’anime. Si le Qi se bloque à certains endroits, notamment lors d’un choc émotionnel, l’énergie peut alors stagner dans un trop-plein (de yin ou de yang) ou, à l’inverse, laisser passer trop d’énergie, créant ainsi un vide (de yin ou de yang). Ces dysfonctionnements dans la circulation de l’énergie sont toujours à l’origine des troubles et des pathologies.

Le traitement

Le but des traitements en médecine traditionnelle chinoise est donc de tonifier le rein (yin pour l’hyperthyroïdie et yang pour l’hypothyroïdie), débloquer l’énergie du foie, nourrir le sang pour lui redonner une meilleure qualité, dissoudre les mucosités pour les nodules et les goitres, tonifier le yin ou le yang de la rate, et enfin tonifier le yin ou le yang du poumon.

Les laboratoires Bimont propose trois formules en médecine traditionnelle chinoise :
En cas d’hyperthyroïdie,  Hyperthyrocalm (composé de ginseng, liriope, rehmannia, jujubier, graines de chanvre, cannelier) qui travaille sur le vide d’énergie du rein et du sang.
En cas d’hypothyroïdie, Hypothyrocalm (composé de pivoine, aconit, plantain, igname, évodie) qui travaille sur le vide du yang du rein et de la rate.
En cas de goitre ou de nodules, Noducalm (composé de plantain, livèche, atractylode, souchet, jujubier, mandarine, angélique) qui va traiter l’accumulation de mucosités et le vide de Qi de la rate et du rein.

Ces traitements sont à suivre de trois à six mois à raison de 4 gélules par jour, à ne jamais prendre le soir.