mercredi 14 janvier 2015

Validation de l’existence physique des méridiens




Le système Bonghan est un système circulatire qui correspond au réseau des méridiens d'acupuncture utilisé depuis des millénaires. Il a été découvert au début des années 1960 par Kim Bon Han.
Malgré son importance potentielle en biologie et en médecine, cette découverte a été ignorée et oubliée pendant de nombreuses années.

Ce n'est que récemment que le système Bonghan (BSH) qui décrit un système circulatoire à l'intérieur de vaisseaux sanguins ou lymphatiques, sur les surfaces des organes internes et dans les ventricules du cerveau a été confirmé.

Kim Bonham n'ayant pas décrit ses méthodes il a fallu attendre de nouvelles méthodes modernes notamment la découverte d'un colorant BHS spécifique, le bleu trépan qui a rendu possible l'observation objective de ce système. Grâce à cette technique, les réseaux dans le tissu adipeux sont devenus traçables et le BHS a été découvert sur des fascias entourant des tumeurs. Cette constatation pourrait avoir une grande importance dans le cadre de graves problèmes de santé dans la société moderne, a savoir l'obésité et le cancer.


L'historique derrière cette découverte

En 1937, Sir Thomas Lewis  publie un rapport dans le «journal médical britannique» dans lequel il déclare avoir découvert «un système nerveux inconnu» n’ayant aucune parenté avec le système sympathique ni avec le système sensoriel.

En 1962, le Dr Kim Bong Han, de l'université de Séoul (Corée du Sud) a montré l'existence réelle de structures anatomiques nouvelles : les canaux d'énergie ou méridiens, le long desquels s'écoule l'énergie. On appelle ce réseau de méridiens, le quatrième système ou la quatrième voie complétant les trois systèmes de base du corps humain : le système nerveux, le système circulatoire et le système lymphatique.


Les découvertes du Dr Kim Bong Han ont été confirmées par les expériences menées par le Professeur Bougham de l’université de Houston (USA) en 1967. Ils ont tous deux confirmé que les méridiens étaient des canaux symétriques bilatéraux ayant une structure tubulaire de 20 à 50 millimicrons de diamètre, dont la paroi membraneuse est remplie d’un fluide transparent et incolore.

Le scientifique chinois Kim Tcheng Hsi de l’université de Beijing, a montré que ces structures ne sont pas seulement localisées à la surface de la peau, mais aussi profondément dans le tissu sous-cutané, autour des vaisseaux sanguins, lymphatiques et des troncs nerveux et, dans et autour des organes internes et des viscères, et ce au moyen de ramifications.

L’Italien Ottaviani, de l’Institut d’Anatomie de Parme a également travaillé sur ce sujet, confirmant les recherches précédentes ; enfin on pourra également se référer aux travaux de l’équipe du Dr J. C. Darras, de l’Université de Paris, menés en 1998-1999 sur ce même sujet.

Ainsi est établie scientifiquement, selon les méthodes expérimentales occidentales, l’existence des méridiens d’acupuncture découverts de manière empirique par les chinois il y a plus de 6000 ans.

Les méridiens, sont des voies de transport de l’énergie, qui est une force électromagnétique, à la base du macrocosme (l’univers) comme du microcosme (le corps humain) et donc préalable à la vie. Sans cette énergie, pas de vie. Tout dans l’univers est constitué de cette énergie, sous une forme plus ou moins condensée. De la structure solide, forme la plus condensée, en passant par le corps humain jusqu'à la forme la plus éthérée comme la pensée par exemple, tout est constitué, de et par, cette énergie.

Selon la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’énergie, représentée par le yin yang, principe bipolaire, opposant les forces complémentaires, coule comme un fleuve de vie, par l’intermédiaire de cette quatrième voie, en modulant l’équilibre de la santé.

Ainsi l’acupuncture, au moyen des aiguilles qui servent aussi d’antennes pour transmettre à l’intérieur du corps l’énergie circulant à l’extérieur, va-t-elle permettre d’activer ou de disperser, de conduire ou stabiliser, d’ajuster ce flux d’énergie.



Sources :

K.S. Soh, Journal of  Acupuncture Meridian Studies. 2009 June 2 (2) 93-106

  • Le livre du Dr Kim Bong Han : la médecine coréenne.

  • Le livre du Dr Stephen T Chang : le livre des exercices internes  et  le livre complet de l'acupuncture



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